La réalité post COVID-19: s’adapter à un écosystème événementiel modifié

Des changements qui pourraient être permanents

La COVID-19 aura bouleversé les habitudes de l’ensemble de la population, c’est le moins qu’on puisse dire. Si certaines entreprises s’imaginent que, la crise terminée, tout redeviendra comme avant, d’autres auront compris qu’il n’en sera rien. Il faudra nécessairement trouver des moyens concrets et adéquats qui aideront à s’adapter à la réalité post crise. Il ne faudrait pas sous-estimer les impacts psychologiques et économiques causés par une transformation sociétale aussi brutale.

Les entreprises seront donc amenées à revoir leur modèle, fonctionnement et objectifs, notamment sur le plan des ressources humaines mais également sur la façon de mener leurs opérations.

 

Événements reportés, annulés et mises à pied

Savoir s’adapter à la nouvelle réalité, c’est aussi savoir se donner les moyens de comprendre ce que cette crise aura changé au niveau de son industrie respective et se préparer à toute éventualité.  S’adapter sera aussi d’accepter plus rapidement que ses concurrents utiliseront la nouvelle réalité pour se positionner. Ceux qui useront de cette stratégie de repositionnement auront déjà une longueur d’avance sur les autres. Dans certains secteurs, il en va de la survie des organisations.

Nous savons combien le milieu de l’événementiel a été impacté par l’épidémie. Au Québec, on ne compte même plus le nombre d’événements sportifs ou culturels qui ont été annulés ou reportés. Les mises à pied ne cessent de fluctuer. Un article daté du 21 avril dans le journal Les Affaires relatait que l’un des secteurs les plus touchés était celui de l’information, de la culture et des loisirs avec une diminution notable tant en nombre (-26.600 emplois) qu’en pourcentage (-14,5%). L’article soulignait aussi la gravité de la situation en mentionnant la part très élevée de travailleurs autonomes dans ce secteur qui se retrouve aujourd’hui sans filet de sécurité hormis les programmes gouvernementaux. 

Du côté des diffuseurs, particulièrement chez les plus petits, la situation est critique avec l’interdiction du Gouvernement de reprendre leurs activités avant le 31 août et ce, sans avoir le droit de remplir leur salle au complet pour respecter les règles d’hygiène. Certains pensent devoir fermer pour de bon incluant le très réputé Cabaret du Lion d’Or. Même les plus grandes salles de spectacle n’envisagent pas l’avenir sous un angle très positif puisque pour arriver à balancer leur budget, il leur faut habituellement remplir leur salle à 70%. Hors, ce taux d’occupation pourrait compromettre le respect de la distanciation sociale. Et, pendant ce temps-là, à l’international, l’Allemagne nous inquiète en envisageant dans le pire des scénarios de devoir garder ses salles de concert fermées pendant 18 mois!

 

Comment s’adapter

Lorsqu’on analyse le portrait dans son ensemble, on constate que la pandémie serait susceptible de modifier tout l’écosystème événementiel. Dans l’optique de repenser les pratiques de ce secteur, des hypothèses commencent à se dessiner comme celle des événements par régions qui viserait à réduire leurs tailles en les déclinant sur plusieurs dates et plusieurs villes. De plus, on assiste déjà à l’éclosion de nouvelles façons d’organiser des événements à l’aide de la technologie. Le virtuel sera sans doute une déclinaison de plus des événements physiques. On pourrait, à titre d’exemple, organiser une version physique d’un salon d’exposants et une autre version en ligne.

Toutefois, la technologie comporte tout de même des limites. Un événement en mode 2.0 ne pourra offrir de rémunération à des traiteurs ou aux hôteliers.  

Un point d’interrogation demeure également sur la question de savoir si le public est prêt à payer pour des événements virtuels. En effet, La Presse a annoncé il y a quelques jours que plusieurs artistes donneront bientôt des spectacles virtuels à l’aide d’une application que Louis Morissette, producteur en tête du Groupe KO, mettra bientôt sur le marché. “L’application Yoop permet de réunir des gens en ligne dans « une salle virtuelle », « Une salle de spectacle, de conférence ou un studio télé”. Pour sa part, Juste pour rire se servira de la technologie du pointdevente.com pour l’organisation du premier festival numérique d’humour francophone à la fin du mois de mai. Mais n’oublions pas que le virtuel ne pourra pas remplacer l’énergie exaltante qui se dégage de l’ambiance “live” d’un concert ou d’un congrès. Comme l’a mentionné Louis Morissette, le spectacle virtuel [ou tout type d’événement virtuel] demeure un modèle parallèle.

Du côté de l’événementiel corporatif, l’utilisation de la technologie est déjà chose faite depuis longtemps, entre autres, avec les webinaires et les rencontres numériques. Avec la pandémie, afin de contourner le report ou l’annulation d’un événement d’importance tel un congrès annuel, une solution virtuelle ou en ligne semble faire l’unanimité pour une majorité d’entreprises. Rappelons toutefois qu’un concept en ligne ne demande pas moins de ressources expertes. Bien que la logistique des conférences virtuelles soit différente de celle des conférences en direct, beaucoup de travail reste à faire en amont afin de présenter un événement de haute qualité et qu’une expérience unique soit au rendez-vous. Il faut aussi user de beaucoup de créativité pour créer une expérience numérique unique. 

 

Tout le domaine de l’événementiel devra revoir ses façons de faire. OPC Événements offre maintenant ses services en gestion d’événements virtuels et se tient prête pour vous aider à aborder l’écosystème événementiel modifié. Besoin d’une expérience adaptée et hors du commun? Pour en savoir plus, contactez-nous!

 


SOURCES